Parenthèse Citron, photographe et blogueuse

Les Cartons prônent des valeurs que d’autres partagent et nous avons souhaité les mettre à l’honneur sur le blog. Nous avons eu le plaisir de rencontrer Fanny, de Parenthèse Citron, photographe et blogueuse voyage, lifestyle et photo, sensible elle aussi à la consommation responsable. Elle revient avec nous sur son expérience de blogueuse !

  • Parenthèse Citron, quel joli nom ! On peut connaitre la signification ?

Merci ! Parenthèse Citron est né après plusieurs heures de recherche autour de deux notions que je souhaitais communiquer : j’avais en tête de faire référence tout d’abord au calme et à la tranquillité, puis à quelque chose d’énergique, vitaminé, dynamisant. Je voulais que ces deux notions se rejoignent dans le titre du blog comme elles se rejoignent en moi, qui suis une personne qui peut être très dynamique et énergique mais aussi très calme et posée (selon l’heure de la journée, le contexte voire les gens qui m’entourent). La parenthèse me faisait aussi penser au voyage (une pause-évasion par rapport au quotidien), c’était parfait ! Le citron apporte ce petit côté vitaminé que j’adore, en plus d’être un aliment que j’apprécie particulièrement. Alors tel quel, l’association de ces deux mots ne veut rien dire, mais ça me réprésente pourtant beaucoup ! 

  • Comment décrivez-vous l’univers de votre Parenthèse Citron pour les personnes qui ne vous connaissent pas encore ?

Question assez délicate. Même s’il y a un certain nombres de choses que je souhaite communiquer et transmettre, je ne sais pas si c’est toujours « considéré en tant que tel » (si vous avez la réf’, on va bien s’entendre !). On m’a néanmoins souvent dit que mes photos sont poétiques, ce qui je crois est l’un des plus beaux compliments que l’on puisse me faire, dans la mesure où mon objectif premier est de faire rêver, de permettre à mes lecteurs / abonnés de s’évader. Cela correspond aux 3/4 de mon blog et de mon compte Instagram (@parenthesecitron), de loin les deux médias qui m’importent le plus. 

 
On peut dire qu’à ces espaces que je souhaite à la fois doux, motivants et inspirants, j’ajoute une petite dose de conscientisation sur des sujets qui me semblent importants, ainsi que mes découvertes et conseils.
  • Quelle a été votre motivation pour vous lancer dans ce fabuleux projet ?

En fait Parenthèse Citron est loin d’être mon premier blog. Si ce nom n’a même pas tout à fait un an (il est né en avril 2017), et que j’ai souvent eu l’impression d’écrire un peu dans mon coin, je blogue en fait depuis très longtemps. J’ai connu le blogging avec l’arrivée des premières plateformes de type skyblog, overblog, canalbog, en 2004 (pour ma part j’avais opté pour centerblog). J’ai cumulé de nombreux blogs (dont un consacré à la mode -qui n’a pas existé longtemps- et un au scrapbooking), et même s’il n’existe plus rien de tout ça aujourd’hui, ça m’a tout de même appris énormément de choses sur le web et la maîtrise de plateformes. Cela explique sûrement la vitesse à laquelle j’ai pris mes marques avec wordpress.com puis wordpress.org, et surtout mon intérêt récent pour l’envers du décor (peut-être apprendrai-je à réellement programmer un jour ?). 

 
Certains articles de mon blog actuel datent de 2012 ou 2013, ils contiennent surtout des photos. Si j’en ai remanié certains par la suite pour apporter autre chose que du visuel, j’ai commencé vraiment à écrire sur des sujets plus sérieux à partir de 2014 puis à envisager le blog comme une réelle activité professionnelle début 2017. 
 
Depuis, hormis pendant certaines périodes de vacances, je rédige environ 2 articles par semaine. Je pense que j’avais (et ai toujours) vraiment besoin que mon espace d’expression devienne un espace de partage et d’échange, c’est pourquoi les commentaires de plus en plus nombreux me réjouissent vraiment ! 
  • Avec le nombre d’articles que vous avez écrits, cela fait beaucoup de rencontres, de découvertes, est ce qu’il y en a une qui vous a davantage marquée ?

En effet, il y a dans chaque voyage des rencontres et découvertes inoubliables, comme ce jeune homme (accompagné de sa grand-mère qui elle, ne parlait malheureusement pas anglais) avec qui j’ai échangé pendant plus d’une demi-heure à Sintra (Portugal) sous des trombes d’eau puis dans le bus vers la gare. En voyageant seul c’est plus facile de nouer des contacts, à deux on en ressent parfois un peu moins le besoin. Mais je peux citer cet homme à Venise avec lequel on a parlé pendant près d’une demi-heure en pleine rue, dans un italien teinté d’espagnol (mes souvenirs de cette langue sont parasités par l’espagnol que je parle à présent beaucoup mieux), à grand renfort d’anglais aussi. C’est toujours une surprise pour moi de voir à quel point il est possible de se faire comprendre en Europe en mélangeant quelques langues (que je ne regrette vraiment pas d’avoir étudiées, ça m’apporte tellement !). 

 
En ce qui concerne le blog, difficile de mettre en avant certaines rencontres / découvertes plus que d’autres, mais d’une manière générale, il m’a permis de rencontrer certaines blogueuses et instagrameuses et d’échanger régulièrement avec d’autres, ce qui est vraiment agréable !
  • Vous parlez d’écologie et de consommation responsable, valeurs qui sont chères aux Cartons… Pourriez-vous nous dire comment vous l’appliquez au quotidien ?

Oui, j’en parle assez régulièrement car c’est devenu important pour moi de faire de nombreux efforts au quotidien pour réduire les impacts négatifs de mon passage sur Terre. J’ai d’ailleurs consacré deux articles sur les écogestes que je mets en place au quotidien, depuis les plus banals (tri sélectif, ne pas faire couler l’eau inutilement, éteindre les lumières en sortant d’une pièce…) aux plus étranges pour certains de mes proches :

– utiliser des cotons et protections lavables 
– choisir le maximum de produits sous forme solide (savon, shampoing, déodorant…)
– opter pour du réutilisable chaque fois que possible (ne changer que la tête de la brosse à dents, utiliser une brosse à vaisselle à tête amovible…) 
– utiliser des sacs en cotons de différents formats pour faire mes courses, et quand c’est possible, utiliser mes propres contenants (tuperware, bouteilles et pots en verre etc.) pour acheter en vrac ; réutiliser les sachets de kraft quand j’ai dû y avoir recours (aussi bien pour y remettre des légumes aux prochaines courses que pour emporter des aliments en pique-nique par exemple, ou pour servir de poubelle en vacances)
– ne pas gaspiller de produits alimentaires (bon un fruit ou un aliment qui pourrit trop vite, ça arrive, mais à l’extérieur de chez soi, il existe ledoggy bag !)
– récupérer l’eau de rinçage des légumes et éléments non sales en plaçant un saladier dans l’évier pour arroser les plantes du printemps à l’automne (je récupère également l’eau du déshumidificateur que mon appartement malheureusement mal isolé m’oblige à avoir pour arroser les plantes ou nettoyer le balcon). 
– allumer le chauffage uniquement lorsque je suis chez moi, donc en soirée ou bien en journée si je travaille à la maison (et seulement si les double-chaussettes et pulls + thé ne me réchauffent pas). 
– privilégier la papeterie recyclée et de manière générale tout ce qui peut être reyclable
– repenser la façon de se vêtir de manière à consommer plus utile et à apprendre à faire mieux avec moins
– reconsidérer la manière de voyager
– me nourrir avec des aliments plus respecteux de l’environnement et des hommes
– utiliser des produits d’hygiène, de beauté et de ménage (dans ce dernier cas : savon de marseille, citron, vinaigre, bicarbonate de soude et huiles essentielles) sains et respectueux de l’environnement
Et tant d’autres gestes dont je ne me rends plus forcément compte au quotidien… Il me reste bien sûr une marge de progression très importante (surtout que parmi les écogestes que j’ai listés, il y en a 2 qui me sont finalement assez compliqués à mettre en place pour le moment) mais j’espère que d’ici un an je pourrai refaire une sorte de point.

  • …et que pensez-vous des Cartons ? 

Je trouve le concept génial et je suis bien triste pour cela de vivre en Espagne et bientôt aux USA car cela signifie que dans ces deux cas prochains de déménagement / emménagement, je ne pourrai pas me servir des Cartons pour permettre à d’autres de se procurer ce que je ne pourrai pas emporter avec moi (et inversement, pour me permettre de trouver rapidement le nécessaire une fois à Boston). Sauf si le concept s’internationalise ? 🙂

 
Dans une optique de réutilisation des objets déjà produits (qui méritent tous au moins une seconde vie) et d’optimisation des ressources de la Terre (que l’on sait être limitées), on connaissait plusieurs plateformes (Le Bon Coin, Vinted…). Mais pour mettre en relation deux personnes (ou plus) avec des objectifs aussi précis qu’un déménagement / emménagement et des besoins souvent urgents dans un sens comme dans l’autre (vider ou meubler son appartement rapidement), les Cartons est une plateforme qui manquait vraiment !

  • Des futurs projets, j’imagine… Pourriez-vous nous en dire un peu plus ?

Comme je l’évoquais juste au-dessus, je pars à Boston en mai (je suis mon mari qui va y effectuer un nouveau post-doctorat). Mes projets personnels et professionnels sont très liés à ce qui m’anime déjà au quotidien : faire de la photo et de mon blog mes véritables métiers, continuer de découvrir de nouveaux horizons et de m’enrichir de nouvelles cultures, vivre ma vie pleinement et simplement ! 🙂

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